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Lauréate de l’édition 2023 de notre Concours de nouvelles avec Canicule,  Martine Férachou a eu la gentillesse de nous parler un peu de son rapport à l’écriture. Morceaux choisis.

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« Voilà quinze ans que j'écris des nouvelles. Uniquement des nouvelles. Et je suis addict aux concours. »

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« Je me suis essayée au conte, avec réussite aussi, mais la poésie n'est pas mon domaine. Et je ne veux pas me lancer dans l'écriture d'un roman car mes personnages de nouvelles me prennent déjà beaucoup de temps. »

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« Je bâtis mes histoires dans ma tête avant de les écrire. Je passe beaucoup de temps avec mes personnages. Lorsque je passe à l'écriture, cela va assez vite puisque tout est déjà en place. Ensuite, je retouche des expressions, je cherche le mot juste, évite les doublons, cherche des synonymes. Mais ces retouches sont à la marge »

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« Pour Canicule, je suis partie des grosses chaleurs. Et de l'idée qu'on pouvait s'en servir pour monter un mauvais plan. Une personne qui utiliserait la canicule pour tuer. L'idée m'a envahi et je n'ai plus réussi à m'en défaire. Cette noirceur m'a amenée jusqu'à l'univers du banditisme. Après, j'ai effectué des recherches sur internet pour ne pas raconter de bêtises et inscrire mon histoire dans une époque, une ambiance et la rendre cohérente. J'aime bien faire des recherches sur internet. Découvrir, apprendre... »

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« Lorsque je commence une histoire, généralement je connais la fin. Je bâtis tout et travaille mon histoire en la remontant, de la fin au début. »

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« J'écris tous les jours, de 18 h à 20 h. C'est immuable. C'est mon moment à moi. Ca me détend. On sait que je ne suis pas joignable à cette heure-là de la journée. »

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« Un peu à mon désespoir, j'ai une écriture noire plutôt qu'humoristique. »

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« Il m'est arrivé d'écrire des nouvelles sans chute. Mais j'ai remarqué que c'était moins apprécié des jurys. »

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« Ecrire n'est pas un travail, ce n'est que du bonheur »

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Propos recueillis par Eric Lemaire.

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